La Disparition est certainement le roman le plus connu de Georges Perec et peut-être le moins bien compris. Il doit sa notoriété au défi qu'il relève : écrire plus de trois cents pages sans utiliser la lettre la plus fréquente de l'alphabet, le e. S'il est indéniable d'y voir un exploit formel, le roman ne peut cependant y être réduit. Pour preuve, un demi-siècle après sa parution, il continue d'interroger.
---
Maxime Decout, Yû Maeyama, Hermes Salceda, Shuichiro Shiotsuka, Jean-Luc Joly, Éric Lavallade, Alison James, Marc Parayre, Gaspard Turin, Matthieu Rémy, Raoul Delemazure offrent le premier ouvrage collectif consacré à La Disparition.
Il y est question des multiples lectures, des réseaux intertextuels, de la disparition du politique, du "roman de l'herméneutique", du roman policier, de la "totalité lipogrammatique" ou encore de son influence dans la littérature de jeunesse.
---
Le livre s'ouvre sur cinquante souvenirs des auteurs de l'Oulipo Marcel Bénabou, Eduardo Berti, Frédéric Forte, Paul Fournel, Hervé Le Tellier, Daniel Levin Becker, Clémentine Mélois et Ian Monk, offerts à l'occasion du cinquantenaire de la publication du roman.
-----
Il existe un tirage de tête artisanal de ce volume, fabriqué en de rares occasions et en petites séries (nous contacter pour tout renseignement).
---
Illustration de couverture : Étienne Lécroart
son site.
---
Un livre publié en co-édition avec Le Castor Astral
---
un souvenir en vidéo ici
Cahier Georges Perec : La Disparition (édition courante)
La revue, les directeurs de l'ouvrage
Caractéristiques techniques
Maxime Decout et Yû Maeyama ont dirigé cet ouvrage collectif.
L’Association Georges Perec a lancé en 1985 une série de volumes thématiques, les Cahiers Georges Perec. Le premier numéro, paru chez P.O.L, a publié les actes du colloque de Cerisy organisé par Bernard Magné. Les Cahiers Georges Perec, publiés par les éditions du Castor astral [et désormais également par les Venterniers] ont pour ambition de proposer des volumes de référence sur les questions critiques essentielles qu’engage l’œuvre de Georges Perec.